A l’image de la Blue Line (photo), la Green Line va fluidifier la mobilité à Lagos / Photo: Nouvelle Tribune
Un projet d’envergure dans le secteur du transport ferroviaire verra bientôt le jour au Nigeria. Ce pays au potentiel immense dans le secteur des transports, mise fortement sur le développement de son réseau ferroviaire pour soutenir sa croissance urbaine et améliorer la mobilité de ses citoyens.
Ainsi, l’État de Lagos, l’une des métropoles les plus dynamiques du pays, a récemment franchi une étape clé avec la signature d’un protocole d’accord entre le ministère nigérian des Finances et la China Harbour Engineering Company (CHEC). Cet accord porte sur la construction et l’exploitation de la Green Line, le troisième tronçon du métro léger de Lagos.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du Lagos Rail Mass Transit (LMRT), un plan d’aménagement ambitieux visant à moderniser et étendre les infrastructures de transport public. Après la mise en service de la Blue Line et les essais techniques de la Red Line, la Green Line marquera une nouvelle avancée pour la ville, contribuant à désengorger le trafic routier tout en favorisant une mobilité plus durable.
Le gouvernement nigérian, conscient de l’enjeu stratégique du développement ferroviaire, bénéficie d’investissements massifs de la part de partenaires internationaux, en particulier la Chine. Avec l’implication d’entreprises telles que la CHEC, le Nigeria espère accélérer la réalisation de ses objectifs en matière de transport public et se positionner comme un hub de la mobilité moderne en Afrique de l’Ouest.
“ La Green Line s’étendra sur 68 km pour relier la zone franche de Lekki à Marina en se connectant à la Blue Line. Elle transformera notre paysage de transport en reliant des zones clés comme l’île Victoria, Ajah, etc. Elle devrait transporter plus de 500 000 passagers par jour à son lancement, et atteindre plus de 1 million à mesure que la demande augmentera”, a déclaré le gouverneur de Lagos.
Thom Biakpa