Le gouvernement zimbabwéen a annoncé qu’il ne fixera pas les prix du coton entre les producteurs et les entrepreneurs, précisant que les autorités se contenteront d’observer pour s’assurer que les termes convenus sont respectés. Le ministre zimbabwéen des Terres, de l’Agriculture, de la Pêche, de l’Eau et du Développement rural, Anxious Masuka, a révélé que le gouvernement ne fixait les prix du coton qu’aux agriculteurs auxquels il fournissait des intrants.
S’exprimant lors d’une session de questions-réponses au Parlement pour répondre aux préoccupations soulevées par les législateurs, Masuka a souligné que le gouvernement ne fixait ni les prix ni les conditions de paiement pour les autres producteurs. Il a expliqué que les producteurs de coton avaient le pouvoir de conclure des accords avec le financeur de leur choix.
« Le gouvernement ne fixe ni les prix ni les conditions de paiement. En tant que gouvernement, nous recevons des entrepreneurs le coût de la culture du coton dans une zone spécifique, comme une parcelle Pfumvudza », a déclaré Masuka. « Quant aux agriculteurs auxquels nous fournissons des intrants, c’est là que nous précisons le prix auquel nous prévoyons d’acheter, mais les entrepreneurs privés fixent les prix auxquels ils vont payer. Le gouvernement ne conclut pas de contrat avec les agriculteurs. Les agriculteurs concluent des contrats avec les acteurs privés. »
En ce qui concerne la fixation des prix et le paiement des agriculteurs dont les intrants sont financés par le gouvernement, Masuka a déclaré qu’ils ont mis en place un système qui profitera aux deux parties. « Le gouvernement s’intéresse à la fixation des prix du coton afin qu’il y ait un retour équitable pour les efforts des agriculteurs. L’année dernière, nous avons introduit un système de tarification différenciée en fonction de la région, sensible au travail acharné des agriculteurs, et nous avons commencé à 40 centimes par kilogramme, ce qui est comparable à d’autres juridictions de la région », a déclaré Masuka.
La décision du gouvernement zimbabwéen de maintenir un rôle d’observateur plutôt que de fixer les prix du coton entre les producteurs et les entrepreneurs au Zimbabwe pourrait avoir des implications économiques significatives. En favorisant une négociation libre entre les parties, cette approche cherche à encourager la concurrence et l’efficacité sur le marché, tout en responsabilisant les entrepreneurs privés pour des pratiques commerciales plus équitables. L’espoir est que cette initiative stimulera la croissance de la production de coton, apportant des avantages économiques tels que des revenus accrus, la création d’emplois et une position renforcée sur le marché mondial du coton.
En outre, la mise en place d’un système de tarification différenciée reflète l’engagement du gouvernement zimbabwéen envers un retour équitable pour les agriculteurs. Bien que le gouvernement n’intervienne pas directement dans les contrats, son maintien en tant qu’observateur indique un intérêt continu dans le processus pour prévenir d’éventuels abus et assurer une stabilité économique.