De l’écologie à l’économie : La BRI dans une nouvelle perspective avec les nations africaines

Le dixième anniversaire de l’initiative « la Ceinture et la Route » a été l’occasion d’une réunion majeure à Pékin, où les dirigeants mondiaux se sont rassemblés pour célébrer cette entreprise colossale. Lancée en 2013, cette initiative, communément désignée sous le sigle BRI, a mobilisé des ressources financières dépassant l’incroyable somme de mille milliards de dollars, selon certaines estimations.

Au cœur de ce sommet, le président chinois Xi Jinping a annoncé avec solennité que la Chine s’engageait à débloquer plus de 100 milliards de dollars supplémentaires pour financer des projets d’infrastructures. Il a ainsi apporté une réponse directe aux spéculations préalables suggérant un possible essoufflement de la BRI. Cependant, des experts de renom ont éclairé la perspective d’une renaissance de cette initiative plutôt qu’une quelconque atonie.

La Zambie est l’un des pays où l’influence chinoise s’est renforcée ces dernières années, avec des investissements chinois s’étendant à divers secteurs, notamment l’exploitation minière, l’agriculture et l’industrie manufacturière. L’orientation résolument favorable aux entreprises du président Hichilema a renforcé les liens économiques entre la Zambie et la Chine.

La BRI, dont le coup d’envoi a été donné en 2013, a engendré une pléthore de projets de coopération, mobilisant une somme colossale de l’ordre de 1 000 milliards de dollars en investissements chinois, contribuant par ailleurs à la création de centaines de milliers d’emplois dans les pays concernés. Les discussions au sommet ont offert un regard approfondi sur d’importants projets d’infrastructures, incluant des liaisons ferroviaires reliant la Chine à l’Europe, un ambitieux chemin de fer reliant la Chine au Laos, la gestion du port de Pirée en Grèce et la mise en service du chemin de fer Mombasa-Nairobi au Kenya. Les aspirations de la BRI englobent une connectivité terrestre et maritime visant à renforcer les échanges économiques et la connectivité à l’échelle mondiale.

Toutefois, cette initiative n’a pas échappé à la critique, soulevant des préoccupations concernant son impact sur l’environnement, des problèmes de corruption et des inquiétudes quant au piège de la dette pour les pays bénéficiaires. Face à ces enjeux, la Chine a adopté une stratégie visant à réduire ses investissements dans la BRI et à imposer des restrictions aux prêts, en particulier compte tenu des considérations économiques internes.

Cette initiative a contribué à façonner un nouveau paysage géopolitique, la Chine cherchant à renforcer son influence mondiale et à réduire l’emprise occidentale. Dans ce contexte, d’autres initiatives internationales ont vu le jour pour rivaliser avec la BRI, créant une bataille géopolitique à l’échelle mondiale.

En conclusion, la BRI demeure un élément central du panorama économique mondial. Cependant, elle suscite des interrogations et des défis significatifs, à la fois en matière environnementale, économique et géopolitique. Cette initiative a indéniablement laissé son empreinte sur le monde, marquant une nouvelle ère de coopération internationale, tout en posant des questions cruciales quant à son avenir et à son impact à long terme.

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