CAMEROUN : LE PAYS EXIGE LA BAISSE DES PRIX DU POULET, DES ŒUFS, DU PAIN ET DU CIMENT.

Le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, a récemment pris des mesures pour répondre à l’aspiration légitime des consommateurs camerounais à des prix plus abordables pour les produits de grande consommation. Il a accusé les acteurs des filières du poulet, des œufs, du pain et du ciment de maintenir des prix élevés malgré une situation internationale favorable à la baisse.

Le ministre a insisté sur l’importance de réduire les coûts de ces produits essentiels, compte tenu de la récente évolution des coûts de facteurs clés dans ces secteurs. Par exemple, le prix du maïs est passé de 310 FCFA/kg à 200 FCFA, et le son de blé a chuté de 150 000 FCFA la tonne à 70 000 FCFA en trois semaines. De plus, les prix des poussins sont stables, et le ministre estime qu’il est temps de répercuter ces réductions sur les consommateurs.

Par ailleurs, il a exhorté les associations professionnelles à revoir immédiatement à la baisse les prix du poulet, des œufs, du pain et du ciment, et a donné des instructions à son département ministériel pour s’assurer que cela se produise. Il a rappelé que geler les prix signifie mettre fin à l’augmentation des prix et amorcer une tendance à la baisse progressive, mais significative.

La demande du ministre intervient alors que les cours des matières premières agricoles baissent sur le marché international. Par exemple, la tonne d’huile de palme coûte maintenant environ 930 dollars, contre plus de 1600 dollars en 2022. Malgré cette baisse, les prix des produits dérivés de l’huile de palme restent élevés sur le marché camerounais.

Les consommateurs camerounais espèrent que les acteurs des filières du poulet, des œufs, du pain et du ciment répondront favorablement à cette demande du ministre du Commerce, ce qui contribuera à atténuer les pressions inflationnistes et à rendre ces produits plus abordables pour la population. Cependant, le secteur de la production industrielle connaît toujours une hausse des prix, ce qui pourrait entraîner des défis persistants en matière de maîtrise de l’inflation. Selon la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), le Cameroun devrait enregistrer un taux d’inflation d’environ 6,4% d’ici la fin de l’année 2023.

Share Post
Pas de commentaire

Laisser un commentaire