Les chocs subis par l’Afrique, notamment la pandémie de COVID-19 et les crises économiques, ont eu des effets considérables sur la qualité de vie des africains. Pendant les deux décennies ou plus ayant précédé ces chocs, le continent avait fait des progrès significatifs dans sa lutte pour l’amélioration de la qualité de vie des populations. En effet, l’extrême pauvreté était passée de 50% en 1990 à 42% en 2015 puis à 33% en 2019.
Cependant, depuis 2020, ce sont des millions des personnes qui ont été affectés négativement par les chocs, les ramenant à nouveau au stade de personnes vivants dans l’extrême pauvreté.
‘’ L’Afrique a été affectée par les perturbations qui ont touché l’approvisionnement mondial et par l’augmentation du prix des denrées alimentaires, de l’énergie et autres produits de base essentiels ‘’, selon le rapport de la BAD.
Les répercussions immédiates s’étant estompés, le corollaire de ces crises mondiales reste néanmoins, difficile à éliminer sur le court terme. En effet, le continent fait face depuis ces chocs à l’amenuisement des ressources publiques, au taux de chômage des jeunes plus élevé que le taux de chômage général toujours supérieur à celui post pandémie, à l’accès difficile aux services d’eau potable dont 3 personnes sur 10, et environ 30% des africains vivants à plus de deux heures des services de santé essentiels. Il est donc primordial de renforcer les infrastructures de santé, améliorer les accès aux soins et veiller à ce que les investissements et les dépenses de santé soient destinés aux ménages les plus pauvres ; en vue d’une meilleure préparation aux futures pandémies.
La BAD, à travers les activités de son High 5, Améliorer la qualité de vie des populations africaines, a permis le développement humain dans plusieurs domaines, notamment ceux de l’eau, l’assainissement, l’hygiène, la santé, l’éducation, le développement des compétences et la protection sociale.
Les investissements de la Banque dans la mise en place de systèmes d’eau et d’assainissement durables ont permis en 2022, à 12,3 millions de personnes de bénéficier d’un accès optimisé aux services d’eau et d’assainissement. Aussi les opérations de la banque, ont rendu possible la formation de
340 000 personnes dont 239 000 femmes, renforçant ainsi leurs compétences et donc leur accès à l’emploi. En outre elle travaille toujours à produire des connaissances en soutien à ses actions pour l’amélioration des conditions de vie des africains.