Les partenaires au développement ont pris l’engagement de mettre à disposition 30 milliards de dollars pour soutenir les pays africains dans leur volonté de stimuler la productivité agricole. Cet important engagement a été pris à l’occasion du 2e Sommet africain sur l’alimentation qui s’est tenu du 25 au 27 janvier à Dakar et placé sous le thème : « Nourrir l’Afrique : souveraineté alimentaire et résilience ».
Ce sommet organisé par l’Etat sénégalais et la Banque Africaine de Développement (BAD) a vu cet engagement quantitatif et qualitatif en vue de faire de l’Afrique un grenier pour le monde. Au nombre de ces partenaires figurent la BAD et la Banque Islamique de Développement (BID), qui entendent débloquer respectivement 10 et 5 milliards de dollars chacun.
En outre, ce sommet a rassemblé plusieurs dizaines de dignitaires, dont 34 chefs d’État et de gouvernement, 70 ministres et des partenaires au développement, qui ont travaillé sans relâche à l’élaboration de pactes visant à transformer l’agriculture en Afrique.
« Le message était clair : nous travaillerons ensemble pour soutenir fermement la mise en œuvre des Pactes de fourniture de denrées alimentaires et de produits agricoles au niveau national », affirmait Akinwumi Adesina, Président du groupe de la BAD.
Par ailleurs, dans la déclaration de Dakar, les dirigeants sont convenus de consacrer au moins 10 % des dépenses publiques à l’augmentation du financement de l’agriculture. Ils ont également décidé de déployer des ensembles de mesures de production robustes pour stimuler la productivité et accroître la résilience afin de parvenir à la sécurité et à l’autosuffisance alimentaires.
Enfin, en plus de la BAD, la BID, le Canada et l’Allemagne se sont également engagés à soutenir le programme « Nourrir l’Afrique ». Il ne reste plus qu’à espérer l’effectivité de ces engagements et l’atteinte de résultats satisfaisants à terme.